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L’Islande possède une histoire qui ne partage pas les mêmes bases que les autres pays européens.

En effet, elle est la seule à ne pas avoir expérimenté une période préhistorique et son peuplement est le plus récent d’entre tous. Les premiers écrits qui témoignent réellement d’une présence en Islande remontent au Moyen Âge, lorsque les Irlandais tout proches quittent leur ile pour venir ici chercher encore plus de calme et de spiritualité. Quelques moines s’installent donc ici, dans le plus grand dénuement, mais disparaissent rapidement avec l’arrivée des féroces Vikings scandinaves, venus en conquérants étendre leur empire.

L’ile est donc officiellement découverte par le Norvégien Naddod qui accoste ici en 861 et la nomme terre neigeuse. Mais ce n’est qu’en 874 avec la venue de son compatriote Arnarson, alors banni de son pays, que la colonisation débute vraiment, avec les premières fondations de la ville de Reykjavik. Débarque à cette période toute une communauté norvégienne soucieuse de se démarquer de l’emprise de ses souverains. Les villages sont construits, assez isolés les uns des autres, au creux de fjords, et les traditions périclitent de décennie en décennie.

En 930, on peut compter quelque 6000 âmes vivant en Islande. Les familles se regroupent aux quatre coins de l’ile, la hiérarchisation se met en place, tandis que les offrandes aux dieux sont pratiques courantes.

Arrive ensuite la période dite des sagas qui durera jusqu’en 1030, et qui caractérise ce temps où les traditions qui se passaient de génération en génération furent enfin consignées par écrit. Y sont narrées les explorations des plus célèbres vikings d’alors, tels Erik le Rouge, et ses descendants. Cela permet également de géographie les iles et les territoires alentour visités, pillés, conquis.

Autant de témoignages reprenant les codes de valeurs et d’honneurs de ces terribles Vikings, des écrits nécessaires à la compréhension de cette Islande si authentique et dont certains folklores sont encore d’actualité aujourd’hui. Habités de mythologie nordique et attachés à ses rites, les païens islandais sont parmi les derniers européens à connaître la venue des évangélisateurs chrétiens.

C’est l’un de leurs chefs suprêmes le roi Tryggvason, qui mettra en œuvre la christianisation de son pays, après avoir été lui-même touché par la grâce et en ayant renoncé à sa vie de pillage. L’église étend donc ses pouvoirs jusqu’au début du 13e siècle, période à laquelle les privilèges finissent par entrainer une guerre civile. Les danois et les Norvégiens en profitent alors pour assoir leur présence en terre islandaise et finir par la dominer. En échange de sa protection, le roi de Norvège devient donc également roi d’Islande. Mais il passe ensuite sous les ordres du Danemark, en 1381, comme toute la région.

Les années 1400 furent sombres et décimèrent une grande partie de la population avec la peste noire. De conquêtes en défaites, de prises de pouvoir en destitution de la part de ses proches voisins, l’Islande gagnera son autonomie en 1904. Pendant le deuxième conflit mondial, elle devient terre stratégique, pour contrôler les Allemands.

L’indépendance est enfin définitivement acquise le 17 juin 1944 lorsque la République d’Islande est proclamée.

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